dans la plus dense robe lasse de vos insolences,
ô mémoire...
Pourquoi tu m’as libérée si tard
Tes lèvres factices tracent la colonne ionique
de mon dos la mémoire
d’homme éclate déraisonnablement
sous les caresses énantiomorphes
les touches plaies toujours toujours
trop dans l’air
et même si la huitième seconde
recule dans la septième de Profundis
d’un CD abîmé lors d’un vol annexe
hors notre Galaxie
l’incinération complète prévue
aux heures d’ouverture d’une bouche-rotation
qui oublie toujours de caresser
Tu es nadir jamais zénith
quelle crémation des compléments pour
Saint-Valentin
le cri strident d’une femme
dans la bouche d’un homme
sous un ciel (bas) d’instinct (haut)
tu n’as jamais frôlé le front
de toutes tes secondes
par simple procédé mécanique
allongé au-dessus d’un rêve et eux,
ils se moquent de nous tous habillés
de tapis par terre les rêves de corps
dépassant la toiture au visage lilial
sans savoir y monter sous tes cheveux
couleur nuit immaculée
Je suis la...